Depuis
30 ans, la commune de Montseveroux a émergé du département
de l'Isère et si ce n'était qu'un nom sur une carte,
aujourd'hui elle est synonyme de dynamisme grâce, en particulier,
à son patrimoine historique et à l'activité
des associations locales communales ou intercommunales. Ce dynamisme
se traduit par l'arrêt de l'exode rural : la proximité
de la vallée du Rhône et des industries qui y sont
implantées, sont pour une large part responsables de ce changement.
La superficie de la commune est de 1651 hectares, occupée
en majeure partie par l'espace agricole et l'espace forestier.
Actuellement
on compte environ 15 chefs d'exploitation vivant de leurs revenus
agricoles. Une dizaine d'exploitations vendent leurs produits de
la ferme au marché de Vienne et font de la vente à
la ferme. Les céréales et quelques fruits constituent
les principales cultures. La plus grande partie des terres est laissée
en pré pour l'élévage. Ce dernier a essentiellement
pour produit le lait et la viande. l'élevage et la viande
tendant à augmenter en raison des quotas.
La couverture
végétale est adaptée, dans une large mesure
au sol et au climat de la région. Les forêts de châtaigniers,
de chênes et de hêtres dominent, mélangés
aux frênes, bouleaux, charmes et sorbiers... Quelques mûriers
et pins, des arbustes et des buissons poussent sur les sols les
plus pauvres et partout on trouve une flore riche et abondante.
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Situation
géographique
Montseveroux,
petite commune du Bas Dauphiné est située en plein
coeur des Balmes Viennoises, à cheval sur la vallée
de la Varèze, affluent de la rive gauche du Rhône et
en bordure , au sud , de la vallée de la Sanne. La commune
est un peu en retrait des grandes voies de communication, à
proximité de la voie départementale 538 Vienne-Beaurepaire-Romans.
Elle n'est, en ligne droite, qu'a 40 kilometres de Lyon et 80 de
Grenoble. Le village a conservé son
caractère rural en partie grâce à son implantation
sur une crête, ce qui a pour effet de limiter la pénetration
des influences industrielles et urbaines.
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Historique
Implanté
sur une crête relevant des derniers contreforts du plateau
de Bonnevaux, " La Bonne Vallée" des moines cisterciens,
le nom de lieu romain "Mon Superior" (mont superieur)
devenu progressivement Montseveroux désigne aujourd'hui un
charmant et surprenant village rural. Ses origines sont traditionnellement
rattachées à la légende du prêtre indien
sévère (d'où la terminaison severoux) qui prêcha
l'evangile dans le viennois jusqu'en 430. Son apparition dans l'histoire
n'a lieu qu'en 970 dans la premiere des sept chartes de st andré
le bas. Le coeur du village est composé de l'eglise, du château
et de l'ancien hôpital qui furent construits successivement
à partir du XIIème siecle.
Le château
du XIIIème siecle est propriété de la commune
de Montseveroux depuis 1864 suite à une donation de la fille
de M. Joseph Sebastien Servonnat. Il a été entierement
restauré en 1976-77 et il est classé à l'inventaire
des monuments historiques. Différentes salles permettent
l'organisation de diverses manifestations. La plus importante étant
le salon de la peinture de l'ORCIV du 14 juillet au 15 Aout, tous
les étés.
L'origine de
l'église de Montseveroux remonte au XIIème siecle.
Le clocher de cette église, comme le château domine
majestueusement la colline du village, le ruisseau du martinet et
la vallée de la Varèze. Cette église qui peu
à peu a été restaurée ne demande qu'a
recevoir des fidèles bien sûr, mais aussi des visiteurs
et des concerts, chorale ou musique, comme cela est le cas déjà
une fois par an.
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Tourisme
Le
tourisme dans la commune n'est pas tres exploité malgré
une certaine demande des particuliers les fins de semaines. L'amènagement
d'une aire de loisirs de 20 places est en service, Hameau des Gobelins,
depuis l'été 1990. Deux exploitants font partie du
réseau du "Chemin des Fermes" et accueillent régulierement
des enfants scolaires afin de leur faire découvrir les produits
du terroir.
La nature, les vallées, les monuments historiques tels que
le château, l'église, les anciens bâtiments...,
le cadre rural et l'aspect fleuri du village qui a participé
durant 18 ans au concours des "villages fleuris" constituent
un attrait de la commune. Il existe un centre socio-culturel dans
l'ancienne ferme entre l'église et le château. Ces
bâtiments sont propriété de l'ORCIV et entièrement
gerés par cette association intercommunale.
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