ISERIA

 
 
 
 
A Domicile,
bien au chaud chez soi
a la maison...

Ah làlà, ce long et pénible trajet, tous les matins, pour aller au boulot....
Parcours semé d'embuches et de pièges pour l'apprentie écrivain que je suis.
Les yeux encore engourdis, il faut trouver les pantoufles (une seule, c'est trop facile) , les enfiler dans le bon sens pour ne pas faire loucher les yeux qui sont dessinés dessus, puis attaquer la parcours du combattant pour aller jusqu'au bureau.

Le bureau... 3 mètres plus loin, au fond à droite. Ca a l'air facile comme ça, mais je suis loin d'être éveillée et il y a bien deux virages à négocier.

Premier relevé de mails de la journée: ouf, pas de catastrophe aujourd'hui. Mon éditeur n'est pas mort dans son sommeil, internet fonctionne toujours, je reçois des mails, avec leur quota habituel de spams.

TOUT VA BIEN !

Je vais pouvoir m'absenter du bureau quelques minutes pour retrouver mon domicile.

Direction la cuisine. Attention, c'est piégeux... c'est tout droit en sortant du bureau en fait, mais il y a un petit escalier qui ne paye pas de mine. Méfiance: il est vicieux celui là !

La première descente de la journée peut être fatale. Soyons prudente, après tout on n'a pas encore bu le café, on n'est pas réveillée, allons-y mollo.

Aaaargh, misère de misère ... plus de café ! mais que fait le livreur ?
Ben oui, comme tout le monde (pas vous ?) je fais mes courses à domicile. Pas besoin de se pomponner. Internet suffit !
Le temps de taper courses livraison domicile et ça y est, je fais mes courses.
Le seul souci, c'est le livreur. Oh, il est bien gentil... quand il est à l'heure...
ou quand j'ai du café d'avance...
En plus, ce soir, j'ai prévu une soirée sushi devant la télé.
Vous savez ce que j'ai tapé ? Livraison Sushi.

Si si, vraiment. Fallait y penser, non ? comment ? si ça marche ? ben, j'attends le livreur, qui m'apportera mes sushi a domicile. Attention, faut faire gaffe, c'est fragile ces oiseaux là, faut pas les brusquer il parait !

Donc, plus de café... ça sera donc un chocolat chaud, un quignon de pain, et je me dépèche de repartir au bureau avant que mon patron ne m'insulte, rapport à mes horaires de travail.

(a suivre)